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Aoc première Addon : "Rise of the Godslayer"

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Aoc première Addon : "Rise of the Godslayer" Empty Aoc première Addon : "Rise of the Godslayer"

Message par Gilgalaad Sam 15 Mai 2010 - 21:19

Sorti en 2008, le MMORPG Age of Conan s'offre aujourd'hui une première extension d'inspiration asiatique, Rise of the Godslayer. C'est l'occasion rêvée pour Funcom, son éditeur, d'inviter tous les déserteurs à revenir voir ce qu'est devenu dans l'intervalle le plus célèbre prématuré du genre.


Il y a deux ans, les joueurs découvraient Age of Conan : Hyborian Adventures, un MMORPG plusieurs fois repoussé qui avait généré un buzz croissant au fil de son développement, en dépit de (ou grâce à) son NDA très strict. Dans un premier temps, le titre fut plébiscité par tous ceux qui avaient pris un plaisir immense à parcourir la zone de Tortage, particulièrement travaillée : dotée d’environnements denses d’une beauté saisissante, de quêtes bien fignolées et de PNJ doublés, elle laissait augurer le meilleur pour la suite. Les adeptes du genre appréciaient les combats dynamiques tandis que les fans de Howard retrouvaient l’ambiance mature de son oeuvre. Age of Conan connut rapidement un gros succès qui lui permit même de se classer troisième meilleure vente PC de l’année 2008 dans les charts américains. Puis ce fut la douche froide : passés les 20 premiers niveaux, il fallait composer avec un jeu... inachevé. Les PNJ devenaient muets, la traduction était incomplète, les bugs se multipliaient. Nombre de fonctionnalités, comme l’artisanat, les guildes et le PvP de masse, n’étaient pas encore prêtes (le jeu n’avait pour ainsi dire aucun contenu de haut niveau). Certains paramètres comme le prix des montures, qui les rendait inaccessibles au niveau 40, témoignaient d’une surprenante maladresse, combinée à un manque évident de finition.

Les conséquences ne se firent pas attendre : de nombreux joueurs décidèrent de ne pas prolonger leur abonnement à l’issue du mois de gratuité. Funcom tenta alors de réagir en sortant plusieurs mises à jour successives, mais c’était déjà trop tard pour stopper l’hémorragie : Age of Conan avait acquis une réputation de MMO sorti trop tôt, abondant de promesses non tenues. Le studio connut alors une série de galères successives : démission de son game director, réduction de ses effectifs, report de la version DirectX 10, abandon du portage Xbox 360 et fusion de serveurs suite au passage du jeu sous la barre des 100 000 abonnés. Pourtant, aujourd’hui, Age of Conan est toujours en vie, car il n’aura cessé de se bonifier et de s’enrichir tout au long de ces deux dernières années, remplissant au fur et à mesure ses promesses initiales. Même si certains domaines sont encore perfectibles (on pense à l’équilibrage du PvP), il fait désormais partie des meilleurs MMORPG du marché.

Faire revenir un joueur déçu n’est toutefois pas une mince affaire. Pour cela, Funcom compte beaucoup sur Rise of the Godslayer, la première extension pour Age of Conan, qu’il propose sous forme téléchargeable pour 24,99 euros ou bien dans une version boîte incluant aussi le jeu de base, vendue au tarif attractif de 29,99 euros. Au programme : un nouveau territoire à explorer, le Khitai, mais aussi une race supplémentaire à incarner, la présence d’un système de factions, la possibilité d’élever un familier (amené à devenir une monture) et – cerise sur le gâteau – l’apparition d’un système de progression parallèle. A qui se destine cet add-on ? Potentiellement, à tout le monde : même si les joueurs de niveau 80 sont à l'évidence les mieux servis avec les quatre zones de jeu et les quelques donjons dédiés, la progression alternative est accessible à partir du niveau 20 et les personnages de niveau 20 à 40 peuvent profiter de la nouvelle zone d’origine dont sont natifs les Khitans.

Rise of the Godslayer vous entraîne donc dans le royaume de Khitai, qui s'étend sur la bordure orientale du continent. Ce nouveau territoire d'inspiration asiatique est découpé en cinq zones de jeu, entre lesquelles il est possible de passer sans l'intermédiaire d'un PNJ de voyage : vous pouvez désormais voir les contrées frontalières avant d'y pénétrer, et même s'il faut toujours s'acquitter d'un temps de chargement bien trop long et composer avec l'instanciation habituelle, il s'agit tout de même d'une véritable avancée, qui augmente la cohérence de l'univers. La première zone de jeu, la Porte du Khitai, est réservée aux joueurs de niveau 20 à 40. Autant vous prévenir : cette vaste steppe désertique et sauvage, dont l'ambiance rappelle un peu trop la Cimmérie, n'est pas la zone la plus agréable à parcourir. Pour un dépaysement plus prononcé, il faudra attendre le niveau 80, qui vous permettra de rallier les régions qui s'étendent derrière la Grande Muraille en passant par une grande porte bien gardée.

Les Prairies du Nord, avec leurs plaines vertes, leurs forêts de bambous et leurs marécages inhospitaliers, tout comme la province de Chosain, avec ses escarpements rocheux, ses forêts de feuillus rouges et ses rizières, donnent vraiment l'impression d'évoluer dans des paysages de Chine, d'autant que l'architecture des bâtiments n'est pas en reste, avec un design basé sur les temples et les pagodes asiatiques. Quant à la jungle de Paikang, bordée à l'est par une côte malfamée, elle vous renverra à vos souvenirs de Tortage. Enfin, tout au nord, Kara Korum est une zone sombre et dévastée, dont la population a été contaminée par un gigantesque cratère encore fumant. Le Khitai regorge donc d'une diversité importante de paysages, dont l'ambiance exotique est renforcée par la sublime bande-son de Knut Avenstroup Haugen, dans un registre évidemment plus oriental que le jeu de base.

Au-delà de cette dimension artistique particulièrement soignée, vous devriez une fois de plus rester bouche bée devant la qualité technique de l'ensemble. Même si les sprites 2D de la végétation jurent toujours autant de loin et que le clipping est prononcé (il faut dire que la profondeur de champ est souvent bluffante), le soin apporté à la modélisation, à l'animation et aux textures permet à Age of Conan de conserver son titre de plus beau MMORPG, disputé avec Le Seigneur des Anneaux Online qui seul peut encore rivaliser. Sachez toutefois que contrairement à ce dernier, Rise of the Godslayer pousse les machines dans leurs derniers retranchements, et qu'il vous faudra posséder une configuration solide pour activer toutes les options graphiques sans vous priver d'une bonne fluidité. Dommage que l'optimisation reste aussi perfectible : nous avons connu durant la phase de bêta de fréquentes fuites de mémoires, souvent conclues par un vilain crash, que nous espérons bien sûr voir corrigées d'ici la release officielle.

Bien entendu, le nouveau territoire est peuplé de sa race native, les Khitans. Désormais disponible à la création d'un personnage, elle ne vous incitera pas forcément à reroller vu que vous ne disposez d'aucune nouvelle classe. Mais la riche idée des concepteurs de Funcom, c'est d'avoir décliné cette population khitane en un grand nombre de peuplades plus ou moins civilisées. Durant vos prérégrinations, vous aurez aussi bien affaire aux impériaux fanatiques de Paikang qu'à la tribu des Zang Xin, des primitifs très agressifs, sans parler des Khitans corrompus par le cratère du désert de Kara Korum. Mais ce n'est pas tout : Rise of the Godslayer vous propose d'interagir avec douze factions, qui ont établi leur camp dans les différentes zones de jeu : les Hyrkaniens, le Cercle Écarlate, la Dernière Légion, les Loups des Steppes, les Prêtes Jaunes de Yun, les Ombres de Jade, les Tigres de Tamarin, les Érudits de Cheng-ho, les Fines Lames et les Enfants de Yag-kosha ainsi que deux autres factions secrètes.

Chacune de ces factions, qui possède des motivations particulières, est en guerre contre une autre : en acceptant de rejoindre l'une d'entre elles, vous vous fermez les portes de sa rivale, dont l'attitude passe alors du jaune (neutre) au rouge (hostile). Pour gagner des points de réputation envers une faction et monter en grade dans sa hiérarchie, il faut s'acquitter de missions répétables (et a fortiori répétitives). La progression prend donc à la longue la forme d'un fastidieux farming, dont la finalité tient dans l'obtention de récompenses (des sets d'armures en particulier) auprès de PNJ dédiés. Très classique (pour ne pas dire vu et revu), le système est surtout bien trop statique. Certaines missions vous envoient ennuyer la faction adverse, et on trouve même des zones d'affrontements où la lutte fait rage, mais au final, vous n'avez aucune influence sur votre environnement. On aurait préféré une mécanique plus dynamique, orientée PvP, qui aurait permis aux joueurs et à leur faction de se disputer certains points de la map.

Certaines factions vous ouvrent l'accès à une fonctionnalité qui fait son apparition : la gestion de familiers. Lorsque vous avez obtenu un certain rang, vous pouvez apprivoiser une bête (loup, tigre...) et l'élever jusqu'à ce qu'elle soit de taille à vous servir de monture. Voilà une quête intéressante et de longue haleine, même si on regrette que le système de gestion du familier à proprement parler soit aussi sommaire, loin de ce que proposent certains MMO coréens en la matière. A côté du nombre important de quêtes annexes liées aux factions et à leur background très fouillé, à côté des quelques nouveaux donjons (dont Les Piliers du Ciel, qui nous a fait forte impression), Rise of the Godslayer développe également une trame principale destinée à éclairer le passé de votre personnage : basée sur La Tour de l'Éléphant, une nouvelle de Howard dans laquelle Conan n'était que simple voleur, elle permet de comprendre pourquoi la population de Khitai ne porte pas le roi d'Aquilonie dans son coeur.

Dernière fonctionnalité, et non des moindres : le système de progression alternative, plus ou moins destiné à compenser l'absence d'augmentation du niveau maximum, une règle pour tout add-on de MMO à laquelle Funcom semble avoir voulu déroger. Il se présente sous la forme d'un tableau d'avantages (perks) dont certains sont généraux, d'autres liés à votre archétype et d'autres enfin spécifiques à votre classe. Certains peuvent être acquis avec des points de maîtrise, gagnés en PvE, d'autres avec des points de prouesse, gagnés en PvP, d'autres encore requièrent les deux types de points. Chaque avantage possède jusqu'à 5 rangs. Contrairement aux perks passifs, les perks actifs doivent être placés dans une barre dédiée qui n'en accueille que deux de chaque sorte (général, archétype et classe) sachant que les plus puissants utilisent les deux slots. A noter que si la plupart des avantages améliorent l'effet des capacités déjà existantes, il y en a qui vous procurent de nouveaux combos, basés pour certains sur les arts martiaux.

Assez obscur de prime abord, le système de progression parallèle se révèle finalement simple à l'usage et permet de personnaliser encore plus finement son avatar. Mais afin de lui conférer une plus grande souplesse, les développeurs ont introduit deux variantes. Tout d'abord, un troisième type de points : les points d'expertise. Obtenus en même temps que les points de maîtrise ou de prouesse (mais en moindre quantité), ils remplacent indifféremment les uns ou les autres. Par ailleurs, tous ces points étant plutôt longs à obtenir, sachez qu'il est également possible de gagner ou d'améliorer des avantages avec le temps, que vous soyez en ligne ou hors ligne : voilà une option qui devrait ravir les joueurs occasionnels, déjà bien servis par le système de progression offline implémenté avec le patch 1.07. Mais l'avenir d'Age of Conan dépend en partie de son ouverture à un plus large public. Gageons que cette première extension, somme toute réussie en dépit de quelques détails, saura y contribuer.


Rise of the Godslayer est l'occasion de réhabiliter Age of Conan, un MMORPG enterré bien trop vite par tous ceux qui n'avaient pas accepté ses problèmes de finition et ses promesses non tenues. Cette première extension permet en effet de mesurer l'ampleur des améliorations apportées au titre depuis sa sortie. Et si certaines nouvelles fonctionnalités (le système de factions et la gestion de familier) manquent un peu d'ambition, le soin apporté à la reconstitution du Khitai, un magnifique territoire d'inspiration asiatique dépaysant et immersif, force le respect. Les mécaniques de jeu et les quêtes proposées sont plutôt classiques, mais elles s'inscrivent dans une toile de fond particulièrement riche, dynamisée par les rivalités entre les clans en présence. Rise of the Godslayer est une invitation au voyage et à la redécouverte d'un MMORPG qui répond enfin à toutes nos attentes.

Age of Conan : Rise of the Godslayer - Launch Trailer
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